
COMMENT capitaliser les relations de coopération déjà exemplaires entre le gouvernement tunisien et l’Organisation internationale de la migration (OMI) pour ce qui est de la régularisation de la situation des migrants irréguliers provenant des pays de l’Afrique subsaharienne ?
Ils se sont installés, en effet, dans plusieurs régions de Tunisie en attendant que les autorités, les organisations internationales spécialisées et leurs pays d’origine, sans oublier les pays d’Europe, s’entendent sur une solution qui prenne en considération les intérêts des uns et des autres et respecte les droits de l’Homme dans leur acception universelle. Non conformément à ce que certains droit-de-l’hommistes européens s’évertuent, à longueur de journée, à théoriser prétendant posséder les vérités absolues.
En Tunisie, sous l’impulsion et sous le suivi quotidien du Président Kaïs Saïed, l’approche en la matière s’est distinguée, depuis les premières semaines de l’émergence du phénomène, par son attachement à ce que la solution tant espérée soit le fruit d’une politique de concertation continue et de partenariat productif. Une politique dont les acteurs se comportent en partenaires dialoguant sur un pied d’égalité. Et aussi dans l’objectif de dégager un accord durable, loin des demi-solutions.
Le Chef de l’Etat poursuit une démarche singulière ne cessant de porter ses fruits et de susciter l’estime et la considération tant des organisations internationales spécialisées, des pays d’origine des migrants que des migrants eux-mêmes.
Certes, les difficultés de parcours entravant la réussite espérée du programme de retour volontaire sont toujours à l’ordre du jour. Sauf que les affronter quotidiennement par le biais du dialogue, de la concertation et de l’écoute des préoccupations des hôtes de la Tunisie, d’une part, et des doléances des citoyens des régions où sont installés ces mêmes hôtes, d’autre part, ne peut, à la longue, que mener à une solution satisfaisante pour tous.
Notre pays souligne, à un rythme régulier, qu’il refuse d’être «un site de transit ou d’installation» et réaffirme son engagement «à assurer aux migrants irréguliers un retour volontaire, sûr et respectueux de leur droit à la dignité».